21.5.06
Noémie Privat
(cliquez sur les images)
J’évoque par le dessin les formes du monde visible et je fais aussi exister les figures imaginaires.
Le sujet de ce travail est l’image, le plus souvent l’image imprimée, que j’arrache de son contexte (journaux, cinéma, livres d’art..) afin de la conserver dans des archives se structurant avec le temps. Les images du flux continu de la vie se dessinent aussi.
L’image c’est le tronc de l’arbre, je dessine les branches en reportant les racines.
Ce qui m’interesse c’est d’encercler, plisser, cerner, distiller, démêler l’image imprimée.
Les dessins sont des articulations, liaisons, pièces et découpes formant un maillage (organisation en réseau) sur un métier à tisser invisible.
Mes dessins peuvent être un zoom sur une photocopie, un minuscule bout de papier, la combinaison de l’encre et du crayon sur une grande feuille, l’arrière d’une photographie lorsque l’on retourne l’image il semble apparaitre comme un double - fond ...
Le dessin c’est une observation détachée sur les choses, c’est prendre des notes et en faire une écriture ( une pensée graphique ) en portant un regard prolongé sur ce qui compose et construit l’image.
Cependant quelque chose manque.
Je me suis aperçue qu’en faisant cela je ne cherchais peut être rien d autre que l’image manquante, c’est à dire l’image mentale projetée sur l’image réelle.
Pour se rapprocher et préciser “l’objet manquant”, l’objet de la projection, j’arpente les contours, en faisant l’experience d’une forme qui se découpe, qui dessine une entrée.
L’image c’est mon mur porteur, une structure suffisante pour entamer la fabrication d’images dans la prolongation de ce qui existe.
Il y a la question de la surface expérimentée sur toute ses coutures: à l’eau, au ciseau, au crayon noir, à la pointe ou au feutre. Expériences étendues d’une même image .
Il y a aussi la question du pli, de la division, de la moitié, la partie en double.
Travail en déplacement constant.
Noémie Privat
Marseille, mars 2006
Le sujet de ce travail est l’image, le plus souvent l’image imprimée, que j’arrache de son contexte (journaux, cinéma, livres d’art..) afin de la conserver dans des archives se structurant avec le temps. Les images du flux continu de la vie se dessinent aussi.
L’image c’est le tronc de l’arbre, je dessine les branches en reportant les racines.
Ce qui m’interesse c’est d’encercler, plisser, cerner, distiller, démêler l’image imprimée.
Les dessins sont des articulations, liaisons, pièces et découpes formant un maillage (organisation en réseau) sur un métier à tisser invisible.
Mes dessins peuvent être un zoom sur une photocopie, un minuscule bout de papier, la combinaison de l’encre et du crayon sur une grande feuille, l’arrière d’une photographie lorsque l’on retourne l’image il semble apparaitre comme un double - fond ...
Le dessin c’est une observation détachée sur les choses, c’est prendre des notes et en faire une écriture ( une pensée graphique ) en portant un regard prolongé sur ce qui compose et construit l’image.
Cependant quelque chose manque.
Je me suis aperçue qu’en faisant cela je ne cherchais peut être rien d autre que l’image manquante, c’est à dire l’image mentale projetée sur l’image réelle.
Pour se rapprocher et préciser “l’objet manquant”, l’objet de la projection, j’arpente les contours, en faisant l’experience d’une forme qui se découpe, qui dessine une entrée.
L’image c’est mon mur porteur, une structure suffisante pour entamer la fabrication d’images dans la prolongation de ce qui existe.
Il y a la question de la surface expérimentée sur toute ses coutures: à l’eau, au ciseau, au crayon noir, à la pointe ou au feutre. Expériences étendues d’une même image .
Il y a aussi la question du pli, de la division, de la moitié, la partie en double.
Travail en déplacement constant.
Noémie Privat
Marseille, mars 2006
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Moi qui ai le souvenir d'un soleil jaune, te voici un soleil noir de monde.
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: jeudi, 08 juin, 2006
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